Histoire & Patrimoine / Tourisme

Histoire de Lumigny

Le village de Lumigny est situé au pied d’une butte de sable, de même nature que la Butte de Doue. Elle a été occupée dès la préhistoire avant de passer sous le contrôle du peuple gaulois des Meldes, à la veille de la conquête romaine.
D’importants vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur la Butte. Le site fut de nouveau fortifié au Moyen Age. Deux autres mottes castrales s’élevaient dans le même temps sur le territoire de Lumigny : l’une à la Ville du Bois, l’autre à Champlet.Après le rattachement de la Champagne au royaume de France à la fin du 13e siècle, l’ancienne fortification de la Butte fut abandonnée et un nouveau château construit en contre bas, sur l’emplacement du château actuel.

A partir des guerres de Religion Lumigny appartient pendant plus d’un siècle à des seigneurs protestants. En 1571 eurent lieu au château de Lumigny des rencontres secrètes entre chefs protestants dont l’amiral de Coligny et des envoyés de Charles IX et de Catherine de Médicis, qui séjournaient à Fontenay-Trésigny. Coligny fut assassiné un an plus tard à Paris, à la Saint Barthélémy.
La seigneurie de Lumigny appartenait alors à Marie de Luré, veuve de Charles de Melun. Leur fille, Madeleine de Melun épousa peu après Louis de Champagne, comte de la Suze, qui devint alors seigneur de Lumigny. Le domaine resta dans cette famille jusqu’en 1674, date à laquelle il est acquis par François de Montlezun de Besmaus, gouverneur de la Bastille.
S’y succédèrent ensuite la duchesse de Beauvillier Saint Aignan, le duc de Rochechouart et Louis de Colbert. Au milieu du 18e siècle, Lumigny fut acquis par le philosophe Claude Adrien Helvétius, un riche fermier général ami de Voltaire et des Encyclopédistes.

Il existe encore au sommet de la Butte, une ruine appelée « Tour Helvétius » dans laquelle le philosophe aurait rédigé, en partie, son célèbre ouvrage « De l’Esprit ». A la veille de la Révolution, une fille du philosophe, Elisabeth-Charlotte, a épousé Alexandre François de Mun, lieutenant général des armées du roi. Pendant tout le 19e siècle, l’histoire et l’urbanisme de Lumigny allaient être marqués par la famille de Mun, qui a fait construire, entre autres, un prieuré, une « Maison commune » , un cimetière, une nouvelle église etc., tout en respectant la structure ancienne du village, construit tout autour d’un ensemble de jardins.
Albert de Mun (1841-1914), royaliste et catholique social, fut l’un des orateurs les plus célèbres de la Chambre des députés de la IIIe République. Le château de Lumigny est resté dans la famille de Mun jusquà la veille de la 2e guerre mondiale.

Claude Adrien Helvétius (1715 – 1771) Ami de Voltaire et de Diderot, Helvétius fait partie des philosophes français qui, avec l’Encyclopédie, ont marqué le « Siècle des Lumières ». Son principal ouvrage, « De l’Esprit », publié en 1758, fut immédiatement interdit par le roi et par l’église. Lumigny, qu’il avait acquis en 1753, devint sa résidence d’été. Albert de Mun (1841 – 1914) Né au château de Lumigny où il a passé une partie de son enfance. Albert de Mun est un descendant de Claude Adrien Helvétius. Il a interrompu sa carrière militaire après la guerre de 1870 pour se consacrer à livre des Cercles ouvriers catholiques. Député et académicien, il fut aussi l’un des plus ardents militants du catholicisme social de la fin du 19e siècle. Il est enterré au cimetière de Lumigny.

Histoire de Nesles-la-Gilberde

Les seigneurs de Nesles ont généreusement doté la grande abbaye de Barbeau. Gilbert de Nesles fut donateur, dès 1185, d’une dîme et d’une place « pour faire une grange ».Une partie du village s’appelle aujourd’hui encore « La Dîme ».
Au 13e siècle plusieurs seigneurs de Nesles, ainsi qu’un seigneur de Moulin Donné, furent inhumés dans l’église de l’abbaye de Barbeau. A la même époque Barthelémy de Gretz possédait à Nesles un fief au lieu dit Les Grès où fut créé plus tard une tuilerie. Pendant la guerre de Cent ans la fortification de Nesles fut occupée par les Anglais avant d’être détruite.
A partir du 17e siècle les seigneurs de Nesles ont pris pour résidence le château de La Fortelle, qui, reconstruit et agrandi sous Louis XIII, fut l’un des plus beaux de la Brie, avec un magnifique parc agrémenté de plans d’eau. (C’est sur ce site, qui a été préservé après la destruction du château au milieu du 20e siècle, que s’est installé il y a quatre ans le Parc des félins).
Au 18e siècle la seigneurie de Nesles a appartenu à la famille Langlois de la Fortelle, qui l’a vendue à la veille de la Révolution à Jean André Vassal, qui fut aussi seigneur d’Ormeaux en partie. Au centre du village, sur l’ancien domaine de « la Grosse Tour » du moyen- âge, depuis longtemps disparue, a été construit au 18e siècle un petit château appelé « le Trianon » qui fut occupé après la 2e guerre mondiale et jusqu’en 1988 par le couple d’écrivains Ira et Edita Morris. Cette dernière, militant contre l’armement atomique, connut la célébrité grâce à son livre « Fleurs d’Hiroshima ».

Histoire de Ormeaux

Le village de Lumigny est situé au pied d’une butte de sable, de même nature que la Butte de Doue. Elle a été occupée dès la préhistoire avant de passer sous le contrôle du peuple gaulois des Meldes, à la veille de la conquête romaine.
D’importants vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur la Butte. Le site fut de nouveau fortifié au Moyen Age. Deux autres mottes castrales s’élevaient dans le même temps sur le territoire de Lumigny : l’une à la Ville du Bois, l’autre à Champlet.Après le rattachement de la Champagne au royaume de France à la fin du 13e siècle, l’ancienne fortification de la Butte fut abandonnée et un nouveau château construit en contre bas, sur l’emplacement du château actuel.

Apartir des guerres de Religion Lumigny appartient pendant plus d’un siècle à des seigneurs protestants. En 1571 eurent lieu au château de Lumigny des rencontres secrètes entre chefs protestants dont l’amiral de Coligny et des envoyés de Charles IX et de Catherine de Médicis, qui séjournaient à Fontenay-Trésigny. Coligny fut assassiné un an plus tard à Paris, à la Saint Barthélémy.
La seigneurie de Lumigny appartenait alors à Marie de Luré, veuve de Charles de Melun. Leur fille, Madeleine de Melun épousa peu après Louis de Champagne, comte de la Suze, qui devint alors seigneur de Lumigny. Le domaine resta dans cette famille jusqu’en 1674, date à laquelle il est acquis par François de Montlezun de Besmaus, gouverneur de la Bastille.
S’y succédèrent ensuite la duchesse de Beauvillier Saint Aignan, le duc de Rochechouart et Louis de Colbert. Au milieu du 18e siècle, Lumigny fut acquis par le philosophe Claude Adrien Helvétius, un riche fermier général ami de Voltaire et des Encyclopédistes.

Il existe encore au sommet de la Butte, une ruine appelée « Tour Helvétius » dans laquelle le philosophe aurait rédigé, en partie, son célèbre ouvrage « De l’Esprit ». A la veille de la Révolution, une fille du philosophe, Elisabeth-Charlotte, a épousé Alexandre François de Mun, lieutenant général des armées du roi. Pendant tout le 19e siècle, l’histoire et l’urbanisme de Lumigny allaient être marqués par la famille de Mun, qui a fait construire, entre autres, un prieuré, une « Maison commune » , un cimetière, une nouvelle église etc., tout en respectant la structure ancienne du village, construit tout autour d’un ensemble de jardins.
Albert de Mun (1841-1914), royaliste et catholique social, fut l’un des orateurs les plus célèbres de la Chambre des députés de la IIIe République. Le château de Lumigny est resté dans la famille de Mun jusquà la veille de la 2e guerre mondiale.

Claude Adrien Helvétius (1715 – 1771) Ami de Voltaire et de Diderot, Helvétius fait partie des philosophes français qui, avec l’Encyclopédie, ont marqué le « Siècle des Lumières ». Son principal ouvrage, « De l’Esprit », publié en 1758, fut immédiatement interdit par le roi et par l’église. Lumigny, qu’il avait acquis en 1753, devint sa résidence d’été. Albert de Mun (1841 – 1914) Né au château de Lumigny où il a passé une partie de son enfance. Albert de Mun est un descendant de Claude Adrien Helvétius. Il a interrompu sa carrière militaire après la guerre de 1870 pour se consacrer à livre des Cercles ouvriers catholiques. Député et académicien, il fut aussi l’un des plus ardents militants du catholicisme social de la fin du 19e siècle. Il est enterré au cimetière de Lumigny.
Histoire de Nesles-la-Gilberde

Les seigneurs de Nesles ont généreusement doté la grande abbaye de Barbeau. Gilbert de Nesles fut donateur, dès 1185, d’une dîme et d’une place « pour faire une grange ».Une partie du village s’appelle aujourd’hui encore « La Dîme ».
Au 13e siècle plusieurs seigneurs de Nesles, ainsi qu’un seigneur de Moulin Donné, furent inhumés dans l’église de l’abbaye de Barbeau. A la même époque Barthelémy de Gretz possédait à Nesles un fief au lieu dit Les Grès où fut créé plus tard une tuilerie. Pendant la guerre de Cent ans la fortification de Nesles fut occupée par les Anglais avant d’être détruite.
A partir du 17e siècle les seigneurs de Nesles ont pris pour résidence le château de La Fortelle, qui, reconstruit et agrandi sous Louis XIII, fut l’un des plus beaux de la Brie, avec un magnifique parc agrémenté de plans d’eau. (C’est sur ce site, qui a été préservé après la destruction du château au milieu du 20e siècle, que s’est installé il y a quatre ans le Parc des félins).
Au 18e siècle la seigneurie de Nesles a appartenu à la famille Langlois de la Fortelle, qui l’a vendue à la veille de la Révolution à Jean André Vassal, qui fut aussi seigneur d’Ormeaux en partie. Au centre du village, sur l’ancien domaine de « la Grosse Tour » du moyen- âge, depuis longtemps disparue, a été construit au 18e siècle un petit château appelé « le Trianon » qui fut occupé après la 2e guerre mondiale et jusqu’en 1988 par le couple d’écrivains Ira et Edita Morris. Cette dernière, militant contre l’armement atomique, connut la célébrité grâce à son livre « Fleurs d’Hiroshima ».
Histoire de Ormeaux

Au 17e siècle les titres du Prieuré de la Celle ont été remis aux Bénédictins anglais, réfugiés en France sous Louis XIV et regroupés dans le Séminaire des Missions Etrangères, qui obtint alors les bénéfices de la paroisse d’Ormeaux, avec le droit de nommer le curé. Féodalement, une partie d’Ormeaux dépendait depuis la fin du Moyen Age de la seigneurie de Quincy, de même que Villeneuve-la-Hurée et le sommet du « Tertre de Lumigny ».
A Rigny, fut implantée au 13e siècle, le long de l’actuelle Rue de l’Etang, une Commanderie de l’Ordre des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, comportant une chapelle, la maison du Prieur, une grange et des étables.
On sait que cet ordre était déjà actif en Terre Sainte avant les croisades, et que sa fondation est antérieure à celle de l’ordre des Templiers. Alors que les Hospitaliers se sont installés modestement à Rigny, les Templiers ont créé leurs grands établissements à Coulommiers, à Chevru et à Rampillon. Ruinée par la guerre de Cent ans cette commanderie de Rigny fut plus tard rattachée à celle de Chevru. La propriété fut vendue comme bien national à la Révolution. Le ru de la Fontaine Saint-Jean qui traverse Ormeaux avant de se jeter dans l’Yerres a fait fonctionner dans le passé au moins quatre petits moulins, dont ceux de Chessy et de Choiseau.
Le château d’Ormeaux, qui est passé à la fin du 17e siècle de la famille de Fauville à de Blond de Boispoussin, a été laissé à l’abandon au milieu du 18e siècle, avant de tomber complètement en ruine au siècle suivant. Pendant la guerre de 14/18 un aérodrome militaire occupait les champs bordant Rigny, Pézarches, Touquin et Ormeaux.


 

Nos soldats morts durant la première guerre mondiale inscrit sur les monuments aux morts


Dans le cadre de la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, l’association communale “histoire et patrimoine” a établi un document regroupant la liste des soldats morts au combat et dont le nom figure sur les monuments aux morts de chaque village .(vous pouvez retrouver ce document ci dessous ). un grand merci a l’association pour cet important travail de mémoire.

Liste des soldats par monument ( cliquez ici)